Beltrame implante un laminoir à Tarnos


Antonio Beltrame a été reçu, lundi, à la mi-journée par le président du Conseil général des Landes. Objectif de sa venue: la signature du bail de construction pour l'implantation d'un laminoir à chaud sur la zone portuaire de Tarnos. Cette installation industrielle verra le jour sur un terrain de 7 hectares, mis à disposition par le Département des Landes. La mise en exploitation du laminoir est prévue fin 2011. Sa capacité avoisinnera 450 000 tonnes/an. Ce projet industriel de 45 M€ va générer à terme 150 emplois directs.
En 2008, la conquête de marchés importants du sud-ouest de la France et du nord-est de l'Espagne constituait pour Beltrame une opportunité. La mise à disposition d'un terrain bord à quai par le Conseil général des Landes et la proximité de l'Espagne ont été déterminants dans le choix de Tarnos.La crise financière de 2009 et la chute des investissements notamment en Espagne n'a pas remis en cause le projet landais porté par le groupe italien.

Les dates clefs du projet

Le projet est né il y a environ 3 ans. A l'automne 2007, Antonio Beltrame, président du groupe, est accueilli dans les Landes et confirme la décision de créer, à Tarnos, un nouveau laminoir. Au printemps 2008, le Conseil général des Landes et Laminoirs des Landes signent un protocole d'accord pour la mise à disposition du foncier portuaire. Un a plus tard, le préfet des Landes donne son feu vert pour l'exploitation d'un laminoir à chaud au profit de la société Laminoirs des Landes. A l'automne 2009, les bâtiments de l'ancienne usine Socadour sont déposés, le site traité, permettant au printemps 2010, le démarrage des travaux de construction du laminoir.

Beltrame, un poids lourd de la sidérurgie

Beltrame est une société familiale, créée à Vicenza (nord de l'Italie) en 1896, par Antonio Beltrame. Elle s’est toujours perfectionnée au fil des années, pour faire de la qualité des produits son principal objectif. Dans les années 50, le groupe s’engage dans la production de laminés marchands utilisés dans le bâtiment, les structures métalliques pour les ouvrages de génie civil et les constructions industrielles. Les chantiers navals sont également un nouveau débouché pour les produits Beltrame. A partir de 1976, et la construction à Vicence d’une nouvelle aciérie, Beltrame se développe par acquisitions successives (3 usines sidérurgiques dans le nord de l’Italie, acquisition du groupe français LME, prise de contrôle en 2002 de son principal concurrent italien Ferrero). Le groupe Beltrame est aujourd’hui leader européen dans le secteur des laminés marchands pour le bâtiment, le génie civil et les chantiers navals. Annuellement, il traite dans ses aciéries 3 millions de tonnes de produits laminés et connexes. Il emploit près de 2 000 salariés.

Razzy Hammadi a défendu les services publics

« Quel avenir pour les services publics ? » C'était le thème du débat public organisé à Ondres par l'Union cantonale du Parti socialiste autour de Razzy Hammadi, le secrétaire national en charge du secteur public, de Jean-Pierre Dufau le député et de Renaud Lagrave, secrétaire fédéral des Landes.

En introduction, M. Dufau s'appuyait sur sa double expérience nationale et locale. Il rappelait ses nombreuses interpellations du gouvernement portant tout autant sur les suppressions de postes que sur la désorganisation de trop nombreux services.

À partir d'anecdotes vécues sur le terrain, il dénonçait le mal fait aux gens par l'affaiblissement de ce pan entier de notre société… et tout particulièrement celui de l'Éducation nationale « laïque, obligatoire et gratuite ». « Sauvegarder les services publics, c'est promouvoir une certaine idée de notre société. »

C'est donc résolument vers l'avenir que Razzy Hammadi s'est situé, d'autant que le Parti socialiste peaufine son projet. Il a fait un tour d'horizon des services publics aujourd'hui affaiblis, qui demandent à être confortés voire réhabilités. « Les services publics, ce n'est pas un dogme étroit, c'est une idée de la solidarité, du vivre ensemble, de ''l'Égalité réelle'', nom donné au projet socialiste en cours de validation par ses militants. »

Il revenait à Renaud Lagrave d'exhorter le public venu nombreux et de lui dire combien les Françaises et les Français attendent de leur part. « Rien n'est gagné, tout reste à conquérir », mettait-il ainsi en garde les socialistes contre tout excès de confiance.

Les organisateurs de la soirée, Lionel Causse (conseiller général), Éric Guilloteau (conseiller régional) et Céline Dutauzia (secrétaire de la section locale du PS) se sont félicités de la bonne tenue du débat et de l'affluence du public.

Première pierre pour Les Roitelets



Malgré une météo exécrable, officiels et nombreux Biaudossais ont tenu à être présents pour la pose de la première pierre de la résidence Les Roitelets, ce dernier samedi. Pour le COL, c'est la seconde réalisation en locatif sur le territoire de la commune. La résidence Capranie a été livrée en 2002 et comportait quatre logements.

Concernant Les Roitelets, le maître d'œuvre est Serge Hiquet et le chantier a démarré le 26 juillet 2010. Le terrain a été acheté 36 000 euros à la municipalité pour une superficie de 1 537 m2. La résidence comportera huit logements locatifs, en deux petits collectifs R + 1, deux T 2 de 48 m2 et six T 3 de 68 m2 pour une surface totale habitable de 501 m². Les loyers au m2 seront respectivement de 5,40 € pour les T 3 et de 4,79 € au m2 pour les T 2 (loyers prévisionnels au m2 de surface utile). Le prix de revient sera de 740 918 euros. Le financement est assuré par une subvention de l'Etat à hauteur de 22 000 euros, du Conseil régional pour 44 552 euros de la Communauté des communes du Seignanx pour 24 000 euros, de prêts long terme de 491 997 euros et 110 210 euros et de fonds propres du COL à hauteur de 48 160 euros.

Parmi les élus, on remarquait la présence de Jean-Pierre Dufau, député-maire de Capbreton, Lionel Causse, conseiller général des Landes, Pierre Latour, maire de Saint-Barthélémy, Hervé Segui, maire de Biarrotte, Jean-Marc Larre, président de la Communauté des communes du Seignanx et maire de Biaudos.

Dans son discours, Jean-Marc Larre a expliqué la raison du nom, Les Roitelets, donné à la résidence : au siècle dernier, cet emplacement recevait le terrain de basket des Roitelets, équipe du village qui faisait alors trembler toutes les équipes de Chalosse… Il devait notamment déclarer : « Un toit, c'est bien souvent une condition essentielle pour s'insérer ou se réinsérer dans la vie publique. Cette nouvelle résidence répondra bien à ce besoin. Elle permettra l'accueil et l'intégration harmonieuse de nouveaux habitants. Elle permettra à nos jeunes de ne pas quitter leur commune, s'ils le veulent et sûrement à nos anciens, dont les maisons sont devenues trop grandes, de s'installer dans un logement mieux adapté à leur âge. »


Sud Ouest Claude Paucton

Réalisation d'un audit "Qualité Tourisme" par l'OTC du Seignanx



l'Office de Tourisme Communautaire du seignanx a mis en place une démarche qualité en vue de l'obtention de la Marque "Qualité Tourisme" . Cette démarche (reconnue au niveau national), permet aux Offices de Tourisme de revoir l'intégralité de leur organisation interne pour offrir une meilleure prestation vis à vis des élus, des prestataires touristiques, de la population locale et des visiteurs.

L'organisation interne implique les procédures de travail des agents et la formalisation de l'ensemble des actions de l'office . 170 critères sont examinés dont 130 obligatoires et l'organisme audité doit respecter au moins 85% de l'ensemble des exigences.

Afin de procéder à cet audit, l'Office de Tourisme procède à une consultation de cabinets experts dans cette procédure.
C'est le cabinet "Marketing, Conseil, Audit" ALEX'M CONSEILS situé à Chambéry qui a été retenu par le Directeur et la Présidente pour cette mission.

Le Comité Départemental du Tourisme des Landes accompagne les offices de Tourisme dans cette démarche.

Montant de la participation

Le Conseil général des Landes participe au financement de ces audits dans le cadre du Règlement départemental d'aides au tourisme et au thermalisme

L'Office de Tourisme du Seignanx a bénéficié, d'une aide du Conseil Général à hauteur de 878,40 € représentant 72% d'un coût global de prestation de 1 220 € HT

Le Département dans l'impasse budgétaire

Des dotations financières gelées pendant 3 ans, une chute des droits de mutation, une perte de 70% de pouvoir fiscal, des dépenses sociales en forte hausse, la sanction est mathématique : le Conseil général est au bord de l'asphyxie financière. Le montant des charges sociales augmentent en moyenne de 5 à 6 millions d'euros par an et la compensation financière ne suit pas. Pour la seule année 2010, l'Etat doit 40 millions d'euros à la collectivité, 189,5 millions depuis 2004.

La situation financière du Département est grave, elle l’est plus encore dans la conjoncture actuelle où l’accroissement de la population s’accompagne d’une demande sociale forte. En témoigne le nombre de bénéficiaires du RSA, qui est passé de 5 611, en juin 2009, à 6 472 en juin 2010 (+15%). Cette montée en charge n'épargne pas l'APA (+8%) et la PCH (+ 600%! depuis janvier 2007). Lors de la séance budgétaire du 8 novembre, le président du Conseil général, Henri Emmanuelli, a annoncé, que le Département ne financera l'intégralité des dépenses du Revenu de solidarité active (RSA) que si l'Etat, de son côté, assume le coût du transfert de ces compétences sociales. « Si ce n'est pas le cas, résume Henri Emmanuelli, j'envisage, tout simplement, de cesser les versements à la CAF ». La réforme fiscale a amputé les Départements d'une manne conséquente à travers la suppression de la taxe professionnelle et le transfert au bloc communal de la taxe d'habitation. "Avant, nous avions le levier de la taxe professionnelle, qui nous rapportait 2,4 millions d'euros. Aujourd'hui, l'Etat nous encourage à transférer la 'casse sociale ' sur la fiscalité des Landais", commente H.Emmanuelli. Quelle solution ? Augmenter le foncier bâti - de 15 à 20% par an – pour assurer le versement des allocations ? Diminuer l’investissement public local pour assurer la solidarité nationale ? Les inconnues qui persistent autour de la réforme des collectivités territoriales ne devrait pas apporter de réponses immédiates.

Même si le projet de réforme ne devrait finalement pas enlever aux Départements le droit d'agir en leur faveur, le tourisme, la culture ou encore le sport risquent bien de devenir les parents pauvres de cette politique de rigueur. En 2010, le Conseil général avait déjà limité ses interventions. Les moyens généraux ont été réduits de 2,4% et les subventions de fonctionnement de 10%. Face à la dégradation des finances départementales, la crainte d'une nouvelle baisse plane sur ces secteurs. "C'est inutile de revenir sur ces compétences, si nous n'avons pas les moyens financiers de les assumer", s'insurge Henri Emmanuelli. Le gel des dotations de l'Etat et la réduction de sa capacité à lever l'impôt pourraient conduire le Conseil général des Landes, sans doute au-delà de ces secteurs, à resserrer l'ensemble de ses dépenses.

Recours devant le Conseil constitutionnel


La non-compensation des prestations sociales a conduit le Conseil général à s'associer à la démarche d'une soixantaine de Départements. Première étape de l'action initiée par l'Assemblée des départements de France (ADF), Henri Emmanuelli a adressé, le 6 octobre, un courrier à François Fillon demandant le rééquilibrage du financement des dépenses sociales obligatoires des départements (Allocation personnalisée d'autonomie, Prestation de compensation du handicap, Revenu de solidarité active). En cas de réponse insatisfaisante, le Département demandera au Conseil d'Etat l'annulation de la réponse du Premier ministre et saisira le Conseil constituitionnel. Un processus juridique long et complexe en réponse au "cynisme assez insupportable" vis-à-vis des collectivités territoriales, selon Henri Emmanuelli. Aujourd’hui, le Département est le seul ou presque à devoir supporter les charges des allocations de solidarité. En 2009, l'APA, le RSA et la PCH représentent une dépense globale de 70M d'euros. La loi prévoit que l'Etat compense de 50% à 100% ces prestations. Pour la seule PCH, censée être compensée à 100%, l'Etat n'assure que la moitié du financement. Une situation intenable qui contraint le Département "soit à s'endetter, soit à reporter ces charges sur l'impôt des Landais", appuie Henri Emmanuelli. Si les Départements obtiennent gain de cause devant le Conseil constitutionnel, ce dernier peut contraindre l'Etat de compléter ses lois par un dispositif financier équitable. Une issue encore lointaine.

Henri Emmanuelli - "Je ne suis pas l'aile gauche"

http://www.youtube.com/watch?v=nJPvWYtZMQ8

A écouter et à méditer avant 2012.

Quel Avenir pour les Services Publics ?


Soirée débat organisée par la section cantonale du Seignanx du parti socialiste.

Vendredi 26 Novembre
20h salle Capranie à Ondres



en présence de

Razzyze Hammadi secrétaire national du PS
Jean Pierre Dufau député Maire de Capbreton


Les services publics,
notre bouclier social


Depuis 2002, la droite a :
SUPPRIMÉ des dizaines de milliers de postes dans l’éducation, la
police nationale, l’hôpital…

ORGANISÉ l’affaiblissement de l’hôpital public pour le soumettre
à une logique marchande.

PRÉCARISÉ La Poste afin de justifier son changement de statut et
sa privatisation.

PRIVATISÉ GDF malgré la promesse de campagne de Nicolas
Sarkozy de ne pas remettre en cause le statut de l’entreprise.

PLANIFIÉ le sous-financement du réseau EDF, le démantèlement
des agences de proximité, l’externalisation en direction du privé en
vue de la privatisation que prépare la droite.

Jamais les services publics n’ont été aussi difficile d’accès,
autant menacés et si peu protégés des intérêts marchands.


Le Parti Socialiste propose de :
RENFORCER la formation des enseignants et augmenter leur
recrutement.

REDUIRE le coût d’accès à la santé pour les citoyens.

SAUVER les services publics de l’énergie, de la Poste, de l’emploi,
des transports et renforcer celui de l’eau.

PERENISER les services de la justice et de la sécurité.

Dans tous ces domaines, le service public doit être un droit pour
chacun et protéger les plus faibles.

3e édition de la Journée de l'éco- responsabilité

SUD OUEST Claude Paucton

Le CPIE Seignanx Adour organisera sa 3e journée de l'éco-responsabilité dimanche 3 octobre sur le site d'Arremont (Saint-Martin-de-Seignanx). De nombreuses activités seront proposées : de 10 heures à 19 heures, le marché bio-équitable avec exposition et vente de produits biologiques et équitables ; des expositions (photos, sculptures), des animations pour les enfants (lecture conte, ateliers illustrations, fabrication de pain biologique), des ateliers pratiques (fabrication de papier recyclé, les modes de multiplication des végétaux) et le marché gourmand des producteurs.

Avec conférences
À 11 heures : le jardinage biologique, par Guy Tessier, jardinier paysagiste, créateur de murs végétalisés ; les matériaux écologiques, par Pierre Domiers, PDG de Notox ; à 14 heures, la biodiversité en France : état des lieux, menaces et devenir, par Ondine Filippi-Codaccioni du Museum national d'histoire naturelle .


À 17 heures, sera projeté le film documentaire : « Les abeilles, miel ou déconfiture ? » réalisé par Daniel Auclair, qui plonge dans l'intimité de la ruche. La vie fascinante des abeilles nous révélera-t-elle les clés de leur déclin ? Les abeilles vont-elles disparaître ? Éléménts de réponse dimanche.

Restauration et buvette bio sur place.

Tous dans la rue le samedi 2 octobre pour défendre nos retraites

Le 23 septembre nous étions près de 3 millions dans la rue pour défendre une réforme des retraites juste, efficace et durable. Le samedi 2 octobre, le PS appelle à manifester partout en France.

Ensemble, nous pouvons faire reculer le gouvernement!


Le projet : http://www.parti-socialiste.fr/retraites

Université de rentrée Un Monde d'Avance





Après le succès de nos dernières universités de rentrée, les universités de rentrée 2010 Un Monde d’Avance se tiendront de nouveau à Vieux Boucau, dans les Landes les 17, 18 et 19 septembre 2010. Vous trouverez ci-après le programme...



Jeudi 16 septembre
14 h - 19 h : Formation réservée aux élu-e-s

Vendredi 17 septembre
09 h - 17 h : Formation réservée aux élu-e-s

15 h : Accueil

16 h 30 : Ouverture des universités de rentrée

avec Pierre FROUSTEY, maire de Vieux-Boucau, Jean-Yves MONTUS, maire de Soustons, Jean-Pierre DUFAU député de Landes, Renaud LAGRAVE, 1er secrétaire fédéral des Landes

17 h : « Les ateliers de l’égalité » (ateliers)

Atelier 1 : Territoire, renouvellement urbain, banlieues : la honte de la république
Atelier 2 : La reproduction sociale est-elle une fatalité ?
Atelier 3 : Le service public est-il archaïque ?
Atelier 4 : Peut-on augmenter les salaires ?
Atelier 5 : Liberté, égalité, les défis actuels du féminisme
Atelier 6 : La culture, outil d’émancipation ?
Atelier 7 : Sport, éducation populaire, vacances

19 h : Bilan et perspectives politiques d’Un monde d’avance (plénière)

21 h 30 : Repas sur place

Samedi 18 septembre
09 h : Réunion des secteurs UMA (Travail / Emploi - Économie - Jeunes - Culture - Justice / libertés - International - Santé - Primaires)

11 h : L’eau, bien commun de l’humanité (plénière)

avec Danielle MITTERRAND, Olivier DUSSOPT, maire d’Annonay, Laurianne DENIAUD, Présidente du MJS, Robert CABE, 1er VP du CG des Landes

12 h : Repas sur place

14 h : La santé n’est pas une marchandise (plénière)

avec Pr. André GRIMALDI : chef du service de diabétologie à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris (sous réserve), Didier HOLTGEN : directeur d’Hôpital intercommunal Villeneuve saint Georges, VP de la confédération nationale des directeurs d’hôpitaux, Cécile MOUTTE, VP association d’usager « ensemble pour une santé solidaire », Richard FERRAND, CG de Carhaix

16 h : Quelle doctrine en matière de relations internationales pour la gauche ? (plénière)

avec Hubert VEDRINE (sous réserve), Expérience Latino Américaine : Bernard CASSEN, Le proche Orient : Karim BITAR, chercheuse associée à l’IRIS, Les USA : Philip GOLUB, spécialiste des USA et professeur de relations internationales à Paris VIII et à l’école Américaine de Paris

18 h : Les leçons de la crise pour les gauches en Europe (plénière)

avec Jacques JULLIARD (sous réserve), Vincent DREZET, secrétaire national du Syndicat, National Unifié des Impôts, 
membre du conseil scientifique de ATTAC, Jean-Marie MONIER, professeur d’économie à Paris I, Aquilino MORELLE, professeur de science politique

19 h 45 : Conclusion

20 h 15 : Course landaise (aux arènes de Vieux-Boucau)

21 h 30 : Repas festif

Dimanche 19 septembre
10 h - 12 h 30 : Meeting commun sur les retraites

avec Henri EMMANUELLI et Benoît HAMON

Et Pierre LAURENT (PC), Olivier BESANCENOT (NPA), Jean-Vincent PLACE (Les Verts)

Le 7 septembre, mobilisons pour nos retraites !


Pour une réforme juste et durable, le Parti socialiste se mobilise pleinement aux côtés des organisations syndicales pour une nouvelle journée nationale d'action pour la défense du système des retraites le mardi 7 septembre 2010. Partout en France, rejoignez les cortèges du PS pour soutenir le projet des socialistes pour une réforme juste et durable.

Tout baigne pour la qualité des eaux

Où se baigner sereinement dans les Landes ? Partout ou presque, révèlent les analyses. Le Syndicat mixte de gestion des baignades landaises indique que 63 des 65 plages contrôlées dans le département atteignent le niveau 1 de qualité. Des résultats satisfaisants, liés en partie au suivi scrupuleux des eaux de baignades. Depuis 2005, les collectivités gestionnaires mesurent la qualité des eaux en parallèle des contrôles effectués par l'Agence Régionale de Santé. En mars 2010, les 27 collectivités sont allées plus loin en se fédérant autour d'un syndicat mixte, qui couvre l'ensemble des zones de baignade. Elles ont confié au syndicat la prise en charge de ces opérations, ainsi que la réalisation des "profils d'eaux de baignade" de la côte landaise. Ce syndicat est un outil fédérateur, qui permet de mutualiser les moyens, afin de minimiser les coûts de mise aux normes imposée par les directives européennes. Le département des Landes est le seul à s'être doté d'un tel outil pour le suivi de la qualité de ses eaux. La démarche est en cours de certification.

Trois prélèvements par semaine

Depuis le début de l'été, 3 fois par semaine, des agents préleveurs du Laboratoire départemental se livrent à un curieux exercice. Immergés jusqu'aux genoux, les bras dans l'eau, ils sont le premier maillon de la chaîne de contrôle. Il est même possible de connaître en temps réel la qualité des eaux de son lieu de vacances en se rendant sur le site http://www.plages-landes.info/.

L'opération représente une enveloppe globale de 100 000 euros pour le syndicat mixte, celui-ci bénéficiant de l'appui financier du Conseil général qui a souhaité maintenir son engagement à hauteur de 50% cette année.

LE DéPARTEMENT S'OPPOSE à L'AUGMENTATION DU PRIX DE L'éNERGIE

En plein coeur de l'été le gouvernement vient de décider une hausse des tarifs de l’électricité de 3,4 % en moyenne qui s’appliquera, dès le 15 août prochain, et va toucher plus de 28 millions de foyers français et 4 millions d’entreprises, soit près de 94 % des consommateurs français.

Cette décision (...) "est par contre une mauvaise nouvelle pour les consommateurs français", dénonce le président du Conseil général Henri Emmanuelli. "Au moment où ceux-ci vivent une grave crise économique et sociale et où ils ont déjà du subir une augmentation substantielle du prix de gaz de 15 % depuis le début de l’année, cette hausse du prix de l'électricité va détériorer encore plus leur pouvoir d’achat pourtant déjà fortement affecté par l’explosion du chômage et la stagnation des salaires", explique-t-il.

Ainsi dans les Landes, les aides allouées aux familles en difficulté pour le paiement des factures d’électricité ont augmenté en un an de 100 000 € soit plus de 35 %!

"Cette décision est d'autant plus contestable que l'Etat en avalisant cette importante hausse ne respecte pas les termes du contrat de service public qu'il a pourtant signé en 2005 avec EDF et dans laquelle les deux parties s'engageaient à ne pas effectuer de hausses supérieures à l'inflation jusqu'en 2010". (...)

C’est pourquoi, face à une telle situation, le Conseil général des Landes ne peut que s’opposer vigoureusement à une telle augmentation et demande à l'Etat de mettre en place une tarification juste et responsable de l’énergie qui prenne en compte les enjeux environnementaux, industriels et sociaux.

CPIE Seignanx et Adour : pause culturelle

St M'ART in Seignanx propose 4 expositions en juillet et août :

- du 15/07 au 30/07 : AL. Cormier
Photos : « Natus perciperes »

- du 2/08 au 14/08 : F. Douyrou
Photos : « Pollués Polluants »

- du 16/08 au 28/08 : R. Lavielle
« Bois flotté humanisé »

- du 30/08 au 11/09 : J. Goulay
Peintre aux « Bulles Bleues »

Entrée libre de 15h à 18h dans la salle d'exposition du CPIE (Arremont)

Pour plus d'informations : http://www.cpie-seignanx.com/actualite.php

LES LANDES ET LE PAYS BASQUE PARTENAIRES DANS L'ALIMENTATION D'EAU POTABLE


Depuis 2004, le Conseil général des Landes et le Syndicat mixte de l’usine de la Nive (Smun) ont engagé un partenariat, qui se concrétise aujourd’hui par la signature d’une convention de fourniture et de vente en gros d’eau potable sur 20 ans.

Les deux objectifs principaux de ce partenariat :

- Assurer l’alimentation du secteur Nord du Smun (syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable de Boucau-Tarnos-Ondres-Saint-Martin-de-Seignanx et zone Nord-Adour de Bayonne en secours), à travers la construction d’une station de production et de traitement d’eau potable à Ondres. Cette opération répond aux besoins en alimentation dans un secteur géographique en forte augmentation démographique.

- Renforcer la sécurisation de l’usine de la Nive, qui représente 26 % de la production d’eau potable du département des Pyrénées-Atlantiques. Dans le cadre de son programme « Eaux solidaires », le Smun crée des interconnexions avec d’autres producteurs afi n de partager la ressource en eau.

La station de production et de traitement d’eau potable

Elle sera construite sous maîtrise d’ouvrage du Conseil général des Landes, aura une capacité de 15 000 m3/jour. L’eau sera prélevée à partir de six forages réalisés sur les communes d’Ondres et de Labenne.

L’investissement est de 10,2 M€, financé à 60 % par le Département des Landes (50 % en subvention, 50 % en emprunt) et à 40 % par une subvention de l’Agence de l’eau Adour-Garonne.

Explications sur les recettes fiscales de la commune de Tarnos et de la communauté des communes du Seignanx

Lors de mon dernier entretien avec le journal SUD OUEST ( lire un peu plus bas) je disais " les collectivités ont perçu en 2010 plus de 2 millions d'euros de recettes fiscales supplémentaires. Elles se répartissent ainsi plus de 1,2 millions pour la communauté des communes, plus de 700 000 euros pour la commune de Tarnos et plus de 40 000 euros pour celle de St Martin"

Je souhaite donc dans un esprit de transparence donner le détail de ces chiffres


Recettes de la commune de Tarnos
Tout d'abord on constate que l’ensemble des bases des taxes ménages connaissent la même dynamique que les bases de la TP et que de surcroît il a été décidé sur la commune de Tarnos d’augmenter les taux communaux en 2010 de 5,93 %.

A ces taux s’ajoutent les taux additionnels de la Communauté de Communes (TH (+ 3,90 %), FNB (+ 13,17 %) + FB (+ 6,06 %)) perçus en 2010 par la commune suite à la mise en place de la TPU.

Ainsi, le gain des recettes sur l’impôt des ménages croît entre 2009 et 2010 de 1 159 659 €.

Si l’on fait le total des recettes fiscales de la Commune de Tarnos :

(Ménages + fiscalité entreprises : TP + part salaire DGF + bénéfices non commerciaux)

2009 : 14 861 521 €

2010 : 15 595 231 €

Soit un gain de 733 710 €


La Commune de Tarnos a donc en 2010, 733 710€ de recettes supplémentaires à affecter à de nouvelles dépenses sur son budget.



Concernant la Communauté de Communes du Seignanx, celle ci a vu avec le passage en TPU ses ressources fiscales augmenter de 1,3 M€ entre 2009 et 2010.
La ventilation est la suivante :

950 000 € Produit fiscal supplémentaire
 350 000 € au titre de la DGF bonifiée


Il me semblait important d'apporter les éléments nécessaires à mes déclarations faites à la Presse.

Et maintenant…

Le jeudi 1er juillet, en conseil communautaire, le président de la communauté des communes a proposé des nouveaux statuts.
Ces statuts prévoient 3 ajouts :
- 3 délégués supplémentaires pour la commune de Tarnos. Aujourd’hui la commune en a 8 sur 27, il est donc proposé de tenir compte de l’augmentation de la population de la commune de Tarnos ce qui lui donnerait 11 délégués sur 30.
- La compétence cyclable pour la mise en œuvre d’un schéma cyclable régional sur le canton.
- La maîtrise d’ouvrage pour la réalisation de la maison de retraite de Saint André de Seignanx.

A ce jour il est peu probable que ces statuts soient adoptés. En effet les Maires de Tarnos et de Saint Martin de Seignanx ont voté contre l’adoption de ces statuts lors de la séance du 1er juillet.
Je ne reviendrai pas sur les arguments des uns et des autres, chaque élu doit prendre ses responsabilités.
Je veux réaffirmer ma volonté d’aider le Seignanx à se développer dans un esprit de mutualisation et de solidarité. Aujourd’hui nous avons beaucoup de projets en cours sur le Seignanx.
C’est avec plaisir et enthousiasme que j’ai toujours soutenu les initiatives prises sur le Seignanx. Ma volonté ainsi que ma détermination seront toujours guidées par mes valeurs d’un élu de gauche qui défend avant tout un service public fort, une solidarité partagée, et une mutualisation des moyens au service du plus grand nombre.
C’est dans cet esprit que je continuerai à soutenir et à chercher des solutions concernant le projet de maison de retraite sur Saint André de Seignanx et le développement du cyclable sur le Seignanx.

Voici ce qui continuera à me guider dans mon mandat d’élu.

Entretien avec Sud Ouest : "Lionel Causse donne de la voix"

Sud Ouest:"Des difficultés politiques apparaissent dans le canton. Quelles en sont les origines ?"

Lionel Causse:"En 2008 JM Lespade s'est présenté à la présidence de la communauté des communes en estimant qu'il était le seul capable de pouvoir la gérer. Les délégués communautaires et ses collègues maires en ont décidé autrement en votant pour JM Larre. Président à qui j'apporte tout mon soutien. Deux ans après JM Lespade n'arrive toujours pas à tourner la page de cet échec électoral."


Sud Ouest:"La mise en place de la TPU aurait eu pour effet de faire diminuer les ressources fiscales des communes, qu'en est il exactement ?"

Lionel Causse:"Tout d'abord je voudrais dire à JM Lespade qu'il doit arrêter de mentir aux habitants du canton :Premièrement la mise en place de la TPU n'a pas fait baisser les budgets des collectivités, au contraire celles-ci ont perçu en 2010 plus de 2 millions d'euros de recettes fiscales supplémentaires. Elles se répartissent ainsi plus de 1,2 millions pour la communauté des communes, plus de 700 000 euros pour la commune de Tarnos et plus de 40 000 euros pour celle de St Martin. Deuxièmement il n'est pas possible de procéder au financement du cyclable et d'une maison de retraite par fond de concours. La solution la plus sûre et la plus rapide est de modifier les statuts de la communauté des communes. En votant contre les statuts lors de la séance communautaire du 14 avril dernier, C Dardy et JM Lespade ont pris la lourde responsabilité de voir ces deux projets échouer."


Sud Ouest:"Que pensez-vous de la volonté du maire de Tarnos de se rapprocher de la CABAB ?"


Lionel Causse
:"Le Maire de Tarnos a décidé de se lancer dans un processus de rapprochement vers la CABAB pour de mauvaises raisons. Depuis deux ans nous avons essayé d'avancer avec toutes les communes du canton. Deux maires sur 8 pour des raisons personnelles et politiciennes ont décidé de tout bloquer. Cette décision est catastrophique pour les habitants de Tarnos et du Seignanx. Il est temps, il est même urgent que cette opposition constante cesse et que tout le monde se mette au travail autour du projet communautaire et des projets portés par le Conseil Général."



Recueilli par Claude Paucton http://seignanx.blogs.sudouest.fr/

GIP Littoral Aquitain

GIP : Groupement d'Intérêt Public

Le Groupement d’Intérêt Public (GIP) « Littoral » associe l’Etat, le Conseil Régional d’Aquitaine, les trois départements côtiers et les communes littorales existantes. Le GIP Littoral doit mettre en place un « plan de développement durable du littoral aquitain "afin de faciliter la gestion intégrée du littoral dans tous ses aspects.

Le GIP « Littoral » se définit comme un espace de concertation pour tous les acteurs du littoral aquitain.

En prenant en compte la pression démographique et foncière particulièrement vive sur le littoral Aquitain du fait de son attractivité, la logique veut que le GIP puisse soutenir cette démarche de développement durable à travers le programme Feder 2007-2013 (13 millions d’Euros de fonds européens pour l’ensemble du programme) et les
principaux financeurs comme la Région Aquitaine et les Départements ainsi que d’autres collectivités.
La structure est originale de par sa composition de tous ses membres associés sous l’autorité du Conseil régional. Les champs d’action y sont diversifiés pour proposer des orientations pour une gestion intégrée dans un cadre partenarial, l’assistance des maîtrises d’ouvrages par la mobilisation des savoir-faire et le soutien à l’animation. Cet outil permet de fédérer et d’animer les politiques publiques relatives au littoral.
A l’heure où est évoquée la qualité des eaux de baignade, il est juste de s’intéresser globalement à tout ce qui constitue le territoire du littoral qui subit
les attaques naturelles (érosion, vent…) mais également humaine (flux touristique, urbanisation croissante…), le GIP constitue un des outils dans lequel toutes les collectivités ont leur rôle à jouer.
C’est un défi pour tout le littoral Aquitain.

Hommage à Albert Loustanau - Maire Honoraire de Saint André de Seignanx

Aujourd’hui, je vais te tutoyer, Albert mon camarade…pourtant c’est Monsieur que j’ai en tête, comme tous ces Saint Andrésiens dont tu as été le maître et que, avec Suzanne ton épouse, tu as éveillé à la vie.

Tu n’as pas été mon instituteur, tu as pourtant été de ceux qu’on essaye d’imiter dans sa vie publique.
Albert ou Maurice, selon l’Etat Civil ou selon l’amitié, tu étais adhérent du Parti Socialiste depuis le 1/07/1968… tes convictions étaient profondes, ton engagement était public.

Je reconnais pourtant parmi tous ceux qui t’accompagnent aujourd’hui beaucoup d’amis qui ne partageaient pas tes idées, c’est que jamais tu n’as versé ni dans l’ostentation ni dans le sectarisme.
Je sais que ceux qui ont travaillé avec toi appréciaient ta rigueur, ta force morale, ta sincérité, ton esprit de partage.
Et puis, ton humanisme… ton action a été multiple, tes intérêts variés, de la pelote à la politique en passant par le syndicalisme… tu as toujours placé l’homme au centre de ton action, et l’amitié comme source d’enrichissement.

Depuis 1968, tu militais au Parti Socialiste… le nom de grands anciens me viennent aussitôt Georges LAFFONT, Marcel BARROMES et puis Jean-Pierre PENICAULT ou encore Henri LAVIELLE.
Lors des dernières élections Albert, tu m’as apporté ton soutien, par fidélité à tes idéaux, par ton intérêt toujours intact pour la vie locale.
J’en ai été flatté, je n’en ai pas été étonné tant tu avais conservé l’œil aiguisé de l’élu.

Elu de Saint André de Seignanx, tu as traversé plusieurs décennies à façonner ton village, à forger la coopération intercommunale… ce sont des noms qui me viennent en tête, je pense à André GARAT, Léon LAFOURCADE, Jean Louis ROUET, Raymond JANOTS, Yves BEDERE, Arsène LAFOURCADE, Francis LARTIGAU, Joseph BIARROTTE, André MAYE.
tes collègues, tes amis, parfois tes concurrents, c’est avec eux que tu as fait ce pays du Seignanx tel que nous le connaissons aujourd’hui…
La loi ne vous permettait pas encore d’être en communauté des communes, alors tout simplement, tout naturellement, avec un temps d’avance, ensemble vous coopériez au sein du Syndicat Intercommunal, celui de la voirie, celui de la collecte des ordures ménagères…un esprit qui te guida avec Jean Louis ROUET pour créer le collège de Saint Martin.


Tu n’as pas conduit les premiers pas du Seignanx, avec tous tes collègues, tu l’as porté en germe.
Ni ta voix courroucée, ni ton œil acéré ne pourront plus m’en faire le reproche…je sais pourtant que tu serais déjà à faire le compte de tous les oublis.
Pardonne moi Maurice, pardonne moi Albert, j’ai simplement par quelques touches esquissé un tableau dont tu fus l’un des peintres.
Auprès de toi, Suzanne était fée du logis, l’accompagnatrice de tous les jours. « Il n’y a pas de grand homme pour son valet de chambre » lui disiez vous quelquefois.
Albert et Suzanne avaient dit en arrivant à Saint André « On fera le village qui nous plaira ». Aujourd’hui, vous êtes seule Suzanne, entourée de vos trois enfants, de vos petits enfants, de vos arrières petits enfants. Au nom du Parti Socialiste, au nom d’Henri Emmanuelli, je vous présente mes condoléances.
Permettez que je vous dise : « Il est bien joli le village d’Albert que vous nous avez dessiné ! ».

Lionel CAUSSE - Intervention le Samedi 5 juin au columbarium de Saint André de Seignanx

Cérémonie du 65ème anniversaire de la victoire contre le nazisme

Henri Emmanuelli retenu par ailleurs m’a demandé de le représenter lors de cette cérémonie du 65ème anniversaire de la victoire contre le nazisme, et il me charge de vous transmettre tout son respect et toute sa sympathie.

Soixante cinq ans déjà…le temps inexorablement poursuit sa marche impitoyable. Et il n’y a guère cruauté de dire que, à l’instar de Lazare PONTICELLI pour la guerre de 14-18, les souvenirs nous quittent peu à peu pour entrer de plain pied dans la seule mémoire de l’histoire.

Comme beaucoup ici, je fais partie de ces générations qui n’ont connu la guerre que par les récits, les témoignages, les livres, les articles des anciens combattants et des résistants. J’en ressens bien sur de très forts sentiments où se mêlent l’horreur, le dégoût, et puis finalement l’admiration, la compassion et enfin l’émotion de connaître mon pays tel qu’il est et doit tellement à ses anciens combattants et résistants. Après les innombrables morts de la guerre de 14, la guerre de 40 a ajouté d’autres morts pour la France. Elle a, en plus, à travers le nazisme, véhiculé une idéologie nauséabonde dans laquelle s’enchevêtrent l’antisémitisme, l’exclusion, le racisme, et provoqué déportations, camps d’extermination, exécutions. Il vous en a fallu du courage pour résister à ce terrifiant char d’assaut de l’ignominie !

Alors, avec vous tous, comme nous tous, je n’accepte pas que certains aujourd’hui sèment le doute et contestent la terrible réalité.

Inlassablement, parmi vous, il en est qui témoignent encore et encore un peu partout, surtout dans les écoles, pour que l’on sache et prenne conscience. Comment ne pas prendre conscience, lorsqu’un jour une vieille dame face à une classe, sortit d’un petit sac une robe sans forme : « c’était la robe que je portais au camp, elle était faite avec les cheveux des prisonnières ! » Un frisson parcourut la classe.

Inlassablement, vous, les adhérents de l’ANACR, par vos livres, vos travaux d’historiens, faites revivre ces pages sombres de l’histoire. Sans doute pensez-vous comme Georges FABAS : « lorsque je revis ces heures dramatiques, et que je revois les visages de ces martyrs, mes frères, je me considère encore aujourd’hui comme un miraculé ayant une lourde charge à assumer, celle de garantir pour les générations futures la mémoire de leur sacrifice suprême ».

« La côte landaise et le terrain d’aviation de Mont-de-Marsan ont constitué des lieux stratégiques pour l’armée d’occupation allemande. Rapidement, la Résistance s’est constituée dans un département soumis aux privations. Le courage et la discrétion de la population landaise, la détermination des Résistants, ont largement contribué à la Libération » écrivent Delphine COSTEDOAT et Stéphane DELBÈS dans une publication réalisée avec le soutien du Conseil Général des Landes.

Et c’est vrai que nombreux ont été les faits d’armes dans les Landes. De nombreuses publications initiées par l’ANACR en sont un précieux témoignage. Je ne me risquerai pas à m’en faire le relais tant chacun de ces faits mérite une stricte vérité historique. J’en ferai pourtant l’éloge avec émotion et reconnaissance.

Dans de nombreuses villes et communes des Landes, beaucoup de rues portent le nom de ces héros de la liberté : Rue Jean LABASTIE ou Stade René DICHARRY à ONDRES , rue Georges LASSALLE à BOUCAU et TARNOS, rue Maurice PERSE au BOUCAU, notre région n’a pas failli à ses devoirs.

Ici, à TARNOS , ce sont les écoles qui portent le nom de résistants : André DUBOY, Jean MOUCHET, Félix CONCARRET. Un hommage fort, pour continuer leur combat par la pédagogie.

Car aujourd’hui que le sang et les larmes se sont asséchés au fil du temps qui passe, le moment de la pédagogie, de l’enseignement, reste plus que jamais d’actualité.

Le temps de ces quelques mots et parmi la somme de tous les enseignements ce sont deux leçons que je voudrais retenir.

Lorsque DALADIER s’en revint de Munich où il avait signé les fameux accords, il prononça à Paris un discours devant une foule qui l’acclamait à tout rompre. Alors, nous dit-on, il murmura dans sa barbe : « les pauvres, s’ils savaient ! » Toujours, le peuple doit savoir, sinon le pire est à craindre…et qu’il n’attende pas qu’on l’informe ; en toutes circonstances c’est le peuple qui a un devoir de vigilance, car au bout de tout, le pouvoir lui appartient. Le peuple allemand a-t-il été vigilant, lorsqu’il élisait HITLER en 1933 par les voies démocratiques ? A l’école, cela s’appelle l’Education Civique…c’est elle qui doit régir notre vie collective.

Autre leçon, c’est la terrible instabilité du temps. Que l’on se souvienne….1936 et ses congés payés, la folle allégresse du monde du travail, 1939, la terrible déflagration. Trois ans pour passer de la joie, de la fête, du bonheur, à l’apocalypse !

Il n’y a plus de guerre aujourd’hui pour la France…Je voudrais pourtant que les français sachent ne dormir que d’un oeil, car si le pire n’est jamais sûr, il reste à tout moment possible.

Je voudrais enfin trouver un troisième enseignement. Leur courage, leur sacrifice, doit être pour nous une formidable leçon d’espoir. Lorsque le pire arrive, il existe toujours des femmes et des hommes qui se lèvent pour, au risque de leur vie, dire NON. Devant cette abnégation, les mots ont peu de force, alors, respectueusement, humblement, je m’incline et je remercie.

Et puis avec vous tous, je n’oublie pas le prix qu’ils ont payé pour notre liberté.


Lionel Causse - Conseiller Général

Les éco-gestes expliqués aux hébergeurs


La remise officielle du « Guide des éco-gestes ». PHOTO CLAUDE PAUCTON


C'est le mercredi 12 mai qu'a eu lieu au CPIE Seignanx-Adour (Centre permanent d'initiatives pour l'environnement) la remise officielle du « Guide des éco-gestes » aux hébergeurs et à tous les officiels présents.

La manifestation était présidée par Lionel Causse, président du CPIE, conseiller général du canton, Pascale Charlassier, présidente de l'Office de tourisme du Seignanx, et Éric Guilloteau, président de la commission tourisme, conseiller régional.



Dès son installation au printemps 2008, la commission tourisme de la communauté de communes a souhaité que le tourisme dans le Seignanx s'oriente vers un développement plus durable.

Dans ce cadre nouveau, l'Office de tourisme communautaire et le CPIE ont mené une action fondatrice pour cette politique. Il s'agit d'accompagner les hébergeurs vers des pratiques éco-responsables. La première étape de cette politique nouvelle arrive à son terme. Le CPIE a remis aux hébergeurs du Seignanx le « Guide des éco-gestes ». Ce guide s'adresse aux professionnels du tourisme du Seignanx. Son objectif est de proposer des outils pour faciliter et développer la mise en œuvre d'une démarche environnementale au sein des différents hébergements : campings, résidences de tourisme, chambres d'hôtes, gîtes…

Il présente plusieurs parties autour des cinq grandes thématiques environnementales : la biodiversité, les achats éco-responsables, l'eau, l'énergie et les déchets. Une rubrique « Zoom sur… » propose l'approfondissement d'un thème.

Le tableau des éco-gestes classe ces gestes par type (basique, abordable, le plus écolo, etc.).

Grâce au concours de partenaires publics (Europe, Conseil général, Conseil régional) et privés (EDF), ce guide est diffusé gratuitement.

Contournement du port de Tarnos : où en sommes nous?
















L’Assemblée Départementale, réunie le lundi 17 mai en Commission Permanente, a confirmé l’intérêt général du projet de contournement du Port de Tarnos, tel que défini dans le dossier d’enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique et a approuvé la déclaration du projet ci dessus.

Pour une réforme juste, efficace et durable des retraites

Les retraites sont notre avenir et notre bien commun, et nous portons la responsabilité de leur donner des ressources stables et sécurisées.

Le Parti Socialiste propose une réforme juste, efficace et durable, à travers 4 grandes priorités :

> Garantir le niveau de vie des retraités, menacé par les réformes de 1993 et 2003, qui n'ont rien réglé.

> Faire une réforme juste, en mettant à contribution tous les revenus, y compris ceux du capital; en prenant en compte la pénibilité; en maintenant l'âge légal de départ à 60 ans.

> Faire une réforme durable, avec un financement qui pérennise notre système par répartition,

> Des garanties collectives pour davantage de choix individuels, dans un cadre universel, solidaire et protecteur qui prenne en compte les parcours personnels

Participez au débat : http://www.parti-socialiste.fr/retraites

Enerlandes augmente son capital

En un peu plus d’un an d’existence, la Société d’Economie Mixte (SEM) Enerlandes est devenue la 1ère société d’investissement dans le photovoltaïque intégré du département. Pour lui permettre de réaliser une partie des nombreux projets pour laquelle elle est sollicitée, ses actionnaires - représentés à plus de 70% par le Conseil Général - ont décidé d’augmenter son capital de 1.40 à 2.18 millions d’euros.
Créée pour réaliser des équipements ou des infrastructures en lien avec le développement des énergies renouvelables, Enerlandes permet de valoriser le patrimoine public.

Bilan conséquent

Cette SEM unique en France a déjà à son actif un bilan parlant. 11 opérations ont été lancées en 2009, pour un montant d’investissement de 5 millions d’euros. 21 000 m² de toiture ont été réhabilités et 100 tonnes d’amiante ont été enlevées. L’électricité produite permettra de répondre à la consommation annuelle de 400 foyers, en évitant l’émission de CO² de l’équivalent de 250 voitures (soit l’ensemble du parc automobile du Conseil général).


Des projets aux quatre coins du département

7 projets sur des bâtiments municipaux ont été soumis au dernier conseil d’administration le 15 février. Très vite, des salles de sports, des ateliers municipaux, des cours de tennis couverts, des écoles primaires ou encore des maisons de retraite vont voir leurs toits refaits, désamiantés le cas échéants, pour y installer des panneaux photovoltaïques.
Enerlandes intervient là où le secteur privé ne le fait pas. Son offre est globale : réfection de toiture, désamiantage, installation de panneaux photovoltaïques et paiement d’une redevance.
En 2010, Enerlandes se lancera également dans une opération d’envergure, unique en France : « Toits bleus sur les collèges ». Au total, les toits de 16 des 35 collèges du département vont accueillir des panneaux. La première phase concernera 9 établissements.
Avec ce projet, qui représente un investissement de 3.7 millions d’euros, Enerlandes va doubler sa puissance installée.
Impact sur l’économie locale

Si Enerlandes est obligée de se fournir à l’étranger pour ses panneaux photovoltaïques, essentiellement en Allemagne (47%) et au Japon (41%)*, l’impact sur l’économie locale est réel. Sur un euro dépensé, elle en réinvestit 20% localement, soit plus d’un million d’euros pour les seuls projets lancés en 2009.

Veille sur les énergies renouvelables

Si les principaux projets menés par Enerlandes concernent le solaire, la SEM continue à suivre les évolutions des autres énergies renouvelables, répondant ainsi l’objectif de veille qui lui a été assigné lors de sa création. Valorisation du gaz issu de l’extraction du pétrole actuellement brûlé en torchère, biomasse forestière, valorisation des déchets agricoles sont les trois projets étudiés de près.

Liste des administrateurs d'Enerlandes:

Pour le Conseil général des Landes:

M. Henri EMMANUELLI, Président,
M. Robert CABE , 1er Vice Président
M. Lionel CAUSSE
M. Xavier FORTINON
M. Dominique COUTIERE
M. Michel HERRERO
M. Yves LAHOUN

pour la Caisse des Dépôts:

M. Xavier ROLAND-BILLECART

pour le Crédit Agricole, Maïsadour et la CAFSA et les 3 Chambres consulaires:

M. Jean Pierre PARGADE

pour le Sydec:

M. Alain SIBERCHICOT


Pour en savoir plus site Enerlandes

UNE EXPOSITION POUR "GAGNER LA LUTTE CONTRE LES DéCHETS"



Stabiliser puis réduire la production de déchets dans notre département, c'est le défi que le Conseil général des Landes a choisi de relever en 2005 en se dotant d'un ambitieux programme de prévention.

Ce programme, qui constitue à ce jour une référence au niveau national, a été annexé au Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés. C’est dans le cadre du volet “ éducation à l’environnement ” du Plan départemental de Prévention des Déchets qu’a été décidé la création de l'exposition 24 HEURES CHRONO, en courses contre les déchets.
Si le thème des déchets est régulièrement abordé dans les programmes d'éducation à l'environnement, la notion de prévention n'y a pas encore réellement trouvé sa place. Il n'existe pas d'outils pédagogiques spécifiques qui englobe la notion de prévention. Or, dans un programme qui vise à faire évoluer nos comportements quotidiens, il est primordial de sensibiliser tout public.

L’exposition est l’aboutissement d’un travail participatif du comité de suivi regroupant 24 partenaires départementaux (structures de gestion des ordures ménagères, associations, Education nationale, Chambres consulaires, Parc naturel régional des Landes de Gascogne, Etat).
Le lancement de cette exposition intervient durant l'année de la révision du Plan Départemental d'Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés. Elle témoigne clairement des orientations politiques fortes du Département en matière de réduction des déchets.
Le programme départemental a permis de maintenir la production de déchets autour de 400 kg/habitant/an dans les Landes alors qu’elle augmentait en moyenne de 2 % par an. A noter que les landais produisaient plus de déchets en moyenne que la moyenne nationale qui est de 360 kg/habitant/an. Les ménages référents dans le cadre plan prévention déchets ont réussi à descendre à 200 kg/habitant/an, ce qui prouve qu’avec les bons gestes, réduire ses déchets c’est possible.

Le programme départemental comprend 10 actions majeures :

- Promouvoir le compostage à domicile
- Inciter le " Non à la pub " dans les boîtes aux lettres
- Montrer l’exemple en introduisant des pratiques éco-responsables
- Engager les collectivités et administrations à faire de même
- Mettre fin à la distribution systématique des sacs de caisse jetables
- Accompagner les entreprises landaises volontaires dans leur démarche d’éco-conception
- Encourager à la consommation responsable
- Promouvoir la réutilisation et la réparation
- Créer les conditions pour séparer les déchets toxiques et/ou dangereux des ordures ménagères classiques.
- Mener des actions d’éducation à l’environnement à l’intention des scolaires et du grand public.

Cette exposition met en scène les bons réflexes pour " gagner la lutte contre les déchets ". Trois espaces répartis sur près de 110 m² ont été conçus :

- Je découvre. Introduction et sensibilisation à la thématique de réduction des déchets.
- J’agis. Mise en situation dans les temps du quotidien.
- Je m’engage. Conclusion et pause informative pour " aller plus loin ".

Des visites libres ou guidées seront proposées au grand public, aux scolaires et périscolaires. Un livret présentant le contenu de l’exposition et des ateliers ludiques sera mis à disposition des enseignants et animateurs.

Plus de renseignements sur le site internet :
http://www.preventiondechets40.net/

Développement du cyclable dans le Seignanx

Alternative au tout voiture, les liaisons douces permettent de se déplacer sur des itinéraires à pied, à vélo, en roller, ou en fauteuil roulant.

Ces réalisations sont réclamées depuis longtemps par les administrés du Seignanx.

Souhaités depuis de nombreuses années par les riverains, le projet de vélo route sur la RD 74 (route de l’Adour) a été validé par un groupe de travail local, composé d’élus, d’association de riverains et de cyclistes, de la gendarmerie et des services du Conseil Général.

Le coût est estimé à 2 700 000€ TTC, dont 1 975 000€ pour les seules voies cyclables.

Ce programme d’envergure (10km400), concerne 4 communes : TARNOS, SAINT MARTIN DE SEIGNANX, SAINT BARTHELEMY et SAINT LAURENT DE GOSSE.
Ce projet s’inscrit dans le projet européen, axe Adour Garonne, qui part de Bayonne et va jusqu’à Agen en passant par Dax et Mont de Marsan.
Compte tenu du montant des travaux à engager, il convient de préciser, que dans le cadre d’une compétence communautaire, les concours financiers atteindront 85% du coût total du projet. L’Europe participera à hauteur de 30%, l’Etat de 20%, la Région de 15% et le Département de 20%. La part imputée au budget communautaire sera, de ce fait, limitée à 15% seulement. Cependant, ces subventions doivent être mobilisées avant 2013 ; il est donc impératif que le dossier soit déposé avant la fin du mois de juin 2010.

Ce projet est soumis comme celui de maison de retraite de Saint André de Seignanx à la modification des statuts de la communauté des communes et donc à un vote favorable des 8 communes du canton.

Dans l’hypothèse où cette compétence communautaire est validée par les communes du canton, le conseil général qui a porté les études est en capacité de déposer le dossier à l’Europe et à la Région d’ici cet été.

Dans l’hypothèse où cette compétence communautaire n’est pas inscrite dans ses statuts, son financement total (près de 2 Millions Euros) sera à la charge des quatre Communes concernées, sans recours possible à des subventions, réservées aux intercommunalités compétentes.

Maison de retraite de Saint André de Seignanx

Depuis l’été dernier les élus de Saint André de Seignanx et de la communauté des communes travaillent pour préparer le dossier de maison de retraite de saint André de Seignanx pour le passage en CROSMS (Comité Régionale des Organisations Sanitaires et Médico-Sociales).
Nous avons fait appel à Paul Carrère directeur de la maison de retraite de Morcenx, à Monsieur Guillot Architecte Programmiste, et aux services du conseil général, pour préparer le dossier.
Celui-ci a été présenté le vendredi 23 avril en Comité Régionale des Organisations Sanitaires et Médico-Sociales (CROSMS). Nous avons obtenu à l’unanimité un accord de ce comité.
On peut se réjouir de l’intérêt porté par les membres du CROSMS à notre projet.
Cet établissement, prévu pour accueillir 86 résidents (dont 30 lits destinés aux malades Alzheimer), permettra la création de 60 emplois en équivalent temps plein.
Et maintenant …..nous avons 3 ans pour poser la première pierre. Il nous faut donc entre temps planifier le dossier avec les services de l’Etat et du Conseil Général, lancer un appel à projet pour sélectionner un architecte, finaliser le plan de financement, et surtout que chaque commune vote les nouveaux statuts de la communauté des communes.
Ce projet structurant pour le territoire a déjà fait l’objet de deux délibérations du Conseil Communautaire adoptées à l’unanimité (les 18 Octobre 2007 et 28 Octobre 2009).
Les communes ont 3 mois pour se positionner sur les statuts votés à la majorité le 14 avril dernier en conseil communautaire. Lors de ce vote certains élus ont voté contre les statuts proposés contrairement aux votes de 2007 et 2009. Pour que ces statuts soient applicables les règles imposent que chaque commune se positionne favorablement en conseil municipal.
Ces statuts permettent à la communauté des communes de prendre la compétence pour cette maison de retraite et de poursuivre le dossier.
On ne peut que se réjouir car cette maison de retraite permettra à nos aînés de bénéficier localement d’une prise en charge adaptée et de compléter l’offre proposée par les maisons de retraite de Tarnos et de Saint Martin de Seignanx. Vous pouvez compter sur ma détermination pour que ce projet continue à avancer.

Les départements pourraient saisir le Conseil constitutionnel à propos des transferts non compensés par l’Etat

Réunis à l’initiative de Claudy Lebreton, président de l’Assemblée des départements de France (ADF), le 6 avril, plusieurs élus ont tiré la sonnette d’alarme sur le surcoût croissant pour leur collectivité du versement des prestations sociales universelles.

Ils ont fait référence à Claude Bartolone, président du conseil général de Seine-Saint-Denis, qui estime la dette de l’Etat vis-à-vis du département à 640 millions d’euros, au titre des transferts de charges non compensés depuis 2004, comme le RMI-RSA. L’élu présentera le 8 avril un budget en déséquilibre, qualifié de « budget de révolte » contre l’Etat.

Les départements sont devenus le quai de déchargement des politiques nationales que l’Etat ne veut plus assumer. Nous refusons cependant de faire financer la solidarité nationale par l’impôt local, a souligné avec force Arnaud de Montebourg, président du conseil général de Saône-et-Loire, le 6 avril.

3,8 milliards d’euros : le déficit de compensation en 2008
Selon les données fournies par l’ADF, en 2008, le montant des trois prestations nationales versées par les départements (allocation personnalisée d’autonomie, prestation de compensation du handicap et RMI) s’élevait à 11,5 milliards d’euros.

Même en prenant en compte les compensations versées au-delà des obligations constitutionnelle (avec le fonds de mobilisation départemental pour l’insertion, FMDI), soit 500 millions d’euros, le déficit annuel de compensation pour ces trois prestations s’établit, au seul titre de 2008, à plus de 3,8 milliards d’euros financés par la fiscalité départementale et par des redéploiements de dépenses, a précisé Michel Dinet, premier vice-président de l’ADF et auteur d’un rapport sur les allocations individuelles de solidarité.
Si la PCH est à peu près compensée par la contribution de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), le déficit de compensation de la part de l’Etat est particulièrement marqué pour l’APA et le RMI (aujourd’hui RSA).

Trois pistes d’action
Les départements refusent d’assumer l’impopularité du désengagement financier de l’Etat en augmentant les impôts locaux et en amputant leurs budgets d’investissement pour financer ces allocations universelles, a martelé Claudy Lebreton.
Les élus envisagent trois pistes d’actions. La première est législative et consistera à déposer des propositions de loi au Sénat et à l’Assemblée nationale pour contraindre l’Etat à rembourser l’argent qu’il doit aux départements, d’une part, et, de l’autre, à actualiser les mécanismes de compensation, a indiqué Arnaud de Montebourg en évoquant l’inclusion de cette disposition dans un collectif budgétaire pour 2010.

La deuxième piste consisterait à multiplier les actions au contentieux contre l’Etat, qui ont permis notamment à la Saône-et-Loire et à la Seine-Saint-Denis d’obtenir une compensation de l’Etat pour le financement de la protection de l’enfance. Mais cette piste se limiterait aux seules compétences n’ayant fait l’objet d’aucune compensation effective.

Question prioritaire de constitutionnalité
La troisième piste serait la voie constitutionnelle. Considérant que le principe constitutionnel d’autonomie financière des collectivités posé par la révision constitutionnelle du 28 mars 2003 (art. 72-2) n’est pas respecté, de même que le principe de compensation précisé par la loi du 13 août 2004, les conseils généraux feraient constater cette atteinte manifeste au principe de libre administration des collectivités en posant la question prioritaire de constitutionnalité, comme les y autorise la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008.
Une étude commandée par sept départements à un constitutionnaliste (Dominique Rousseau) sur l’application du principe constitutionnel d’autonomie financière locale à l’épreuve de la compensation financière des charges transférées par l’Etat aux départements entre 2002 et 2009 conforte les élus dans cette démarche. Elle conclut à l’insuffisance des compensations versées par l’Etat et à une atteinte au principe d’autonomie.

La question prioritaire de constitutionnalité serait en premier lieu examinée par le juge ordinaire, devant lequel se déroule l’instance. Si ce dernier estime que la question répond aux conditions de recevabilité, la question serait transmise au Conseil d’Etat, ou à la Cour de cassation.
Les hautes juridictions opèreraient alors un dernier filtrage en jugeant, dans un délai de trois mois, si la question doit, ou non, être transmise au Conseil Constitutionnel. Le Conseil constitutionnel saisi se prononce dans un délai de trois mois. Il peut déclarer la disposition législative contestée conforme à la Constitution ou, dans le cas contraire, l’abroger, éventuellement en modulant les effets de sa décision dans le temps, explique Me Didier Seban

Alain Rousset dans le Seignanx



C’est devant une salle bien garnie hier soir à Tarnos, où plus de 200 personnes avaient pris place, qu’Alain Rousset, entouré des candidats landais et des élus du canton a conclu sa journée de campagne sur le canton extrême sud du département des Landes.
Arrivé tôt hier matin dans le pays de Seignanx, le président, tête de liste a débuté son marathon sur le site de l’entreprise Beltrame, où le directeur du site, Adolfo Bottene a présenté le projet de laminoir. L’entreprise réinvestit la friche industrielle des Forges de l’Adour, attirée sur le secteur portuaire de Bayonne par le Conseil général des Landes qui a ici, constitué des réserves foncières afin de recomposer le tissu économique de ce bassin industriel.
Une rencontre d’une heure avec les acteurs locaux de la formation permettait ensuite à Alain Rousset d’appréhender la problématique locale de ce secteur fortement soutenu par le Conseil régional. Un échange fructueux avec le directeur du Foyer des Jeunes Travailleurs de Tarnos, Laurent Rebière et le directeur de la Mission locale landaise, Stéphane Coppel, entre-autres.

Après un rapide déjeuner pris au restaurant d’insertion Éole, une rencontre de près de 2 heures avec les responsables du GEIQ BTP et sa directrice, Ghislaine Lesca, du CBE du Seignanx et son directeur Stéphane Montuzet, du directeur de la mission locale landaise et du FJT, permettait de présenter les structures et le projet de pôle d'Economie Sociale et Solidaire mis en place par ces différents acteurs.
Une petite pause café (permettant à chacun de consulter sms et autres messages) et on repartait pour une visite de l'entreprise voisine : Bertin Technologie où Jean Charles Mulet directeur du site présentait le projet de mobilité durable.

Deux heures plus tard, la problématique du tourisme était l’objet d’une présentation détaillée par le directeur de l’office de tourisme avec en particulier, l'étude plan plage et les projet d'éco-tourisme menés par l'OTC du Seignanx et le CPIE du Seignanx.

Réunion publique Mardi 16 Février Salle Maurice Thorez à Tarnos




RÉUNION PUBLIQUE de la liste socialiste conduite par
Alain ROUSSETpour les élections régionales des 14 et 21 mars 2010


Mardi 16 Février
à 20H30
Salle Maurice Thorez à Tarnos
en présence
d’ Alain ROUSSET, et Renaud LAGRAVE
tête de liste landais

Inauguration du CPIE Seignanx et Adour





DISCOURS INAUGURATION CPIE LE 6 FEVRIER 2010
Je suis heureux de vous accueillir, Monsieur le Sous Préfet, Monsieur le Président du Conseil Régional, Madame la Conseillère Régionale, Monsieur le Président du Conseil Général, Monsieur le député, Monsieur le Président de la communauté des communes, Monsieur le Président du SCOT, Monsieur le représentant du président de la fédération de chasses des Landes et vous tous mesdames et messieurs.
Le Seignanx est un pays riche de sa diversité… Des Forges de l’Adour aux tourbières de Saint Laurent de Gosse, des plages d’Ondres aux bords de l’Adour, du lac de Bédorède aux coteaux de Saint-Barthélémy. Je sais que chaque village cache un plaisir pour les yeux.
Et ce n’est pas la Route d’Arremont qui serpente au travers de Saint Martin de Seignanx qui me démentira.
Vous voici, au bout de cette route bucolique, à Arremont, une terre de quiétude, une nature préservée, un havre de paix, une vraie fierté pour le Seignanx.
Si je vous reçois aujourd’hui, c’est que parmi d’autres fonctions, je suis Président de l’association Nature et Loisirs labellisée Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement.
Arremont, c’est une histoire d’opportunité, de passion et de raison, la conjonction de potentialités que l’on pourrait croire divergentes et qui finalement se complètent.
Je voudrais vous la conter en quelques mots.
En 1984, vivait ici Mme Goutenègre et sa fille. Difficile pour elles d’entretenir une quinzaine d’hectares.
Contact pris avec la municipalité, négociation amicale et très sympathique, la propriété entrait dans les biens communaux. Jean Louis Rouet, le Maire de Saint Martin de Seignanx pouvait donner le coup d’envoi d’une grande ambition pour Arremont.
Jacky Récarte, salarié de la fédération Départementale de Chasse, Gérard Ducasse et Henri Hontabat, allaient donner une première impulsion.
Mais il était dit qu’il fallait aller plus loin encore. Alors, se constitua l’association «Nature et Loisirs» qui porta à sa tête Henri Hontabat, puis Marie Claude Gracia tous deux passionnés, et Militants de la protection de la nature.
Jean Louis, Jacquie, Gérard, Henri, Marie Claude les chevilles ouvrières d’une grande aventure.
En 2004, sous l’impulsion de Pierrette Fontenas Présidente de la com de com et de Christine Dardy Maire de St Martin de Sgx , Arremont devenait propriété de la Communauté de Communes.
Arremont avec une assise plus large pouvait plus largement se développer, un bâtiment avec l’amphithéâtre tout à coté, et le bâtiment que nous inaugurons aujourd’hui, en ambition surtout pour l’élargissement de notre champ d’action.
Cette histoire me semble t’il est exemplaire, tant pour les potentialités que les territoires possèdent et qu’il faut laisser vivre, tant pour les initiatives que les gens savent prendre et faire fructifier, tant enfin pour les complémentarités qui naissent et vivent sur le terrain. Aujourd’hui, les chasseurs ont leur siège un peu plus bas, le parking nous est commun, comme l’est ce merveilleux espace fait de plantes, d’arbres et d’oiseaux.

Aujourd’hui l’association Nature et Loisirs bénéficie du label Centre Permanent d’l’Initiative pour l’Environnement. Le label cpie, obtenu en 1999, et nous avons oublié de fêter les 10 ans alors quel bel anniversaire pour ses 11 ans que d’inaugurer ces locaux.
Mais ce label garantit auprès de nos partenaires la qualité des actions que nous réalisons, la compétence de notre équipe de permanents et notre ancrage sur notre territoire.
Nous savons aujourd’hui grâce à votre présence que la cohérence et la qualité de nos actions sont ainsi reconnues.
Renouvellement des générations, je préside aujourd’hui l’association et c’est un grand honneur pour moi.
Avec ses 6 salariés Bénédicte, Béatrice, Frank, Géraldine, Frédéric et Benoît, le CPIE est devenu un acteur essentiel sur l’ensemble du département sur les domaines de compétences qui sont la sensibilisation du jeune public, les études scientifiques et l’effort technique aux collectivités.
«Chercher, Développer, Transmettre» sont les modes de notre action qui trouve son sens dans deux domaines d’activités en faveur du développement durable : l’éducation à l’environnement et l’accompagnement des territoires et de leurs acteurs.
Chacun pourra trouver dans le bulletin de la Communauté de Communes la diversité des actions du CPIE « Les jardins d’école », « les sentiers communautaires du Seignanx », le projet « écotourisme du Seignanx », les « suivis écologiques », « le bilan carbone », « l’animation d’un site Natura 2000 des Barthes de l’Adour ».
Ce bâtiment nous l’utiliserons pour améliorer les actions éducatives actuellement menées, l’accueil et les conditions de travail seront nettement plus confortables. Cette structure agréable dans ce site remarquable, nous ouvrira de nouvelles opportunités.
Notre ambition et notre rêve, qui est partagé par toutes les associations ou structures qui interviennent dans le domaine de l’environnement est aussi de devenir gestionnaire d’un site.
Je veux tout particulièrement remercier Guy Ducès maire de Saint Laurent de Gosse et Jean Marc Larre le président de la communauté des communes avec qui je suis allé rencontrer le propriétaire de la tourbière de Passeben en décembre à Paris.
Je peux vous l’annoncer aujourd’hui, après de nombreuses années d’attentes, Monsieur Engel et sa famille ont accepté de vendre à la communauté des communes 30 hectares de la tourbière de passeben.
Nous voici engagé dans un nouveau défi et vous pouvez compter sur l’association et ses salariés pour le relever.
Je pourrais bien sûr, développer, mais je sais trop qu’en matière d’environnement l’excès, même celui de la parole, est source de pollution.

Avant de passer la parole à jean marc Larre président de la communauté des communes, je veux remercier tout particulièrement les six salariés qui n’ont jamais compté leur temps passé dans ces locaux. Je tiens à ce que leur reconnaissance et leur qualité de travail ne soient jamais remises en cause.
J’en terminerai donc en disant mon bonheur et mon honneur de vous accueillir,
Nous avons voulu que cette journée s’ouvre au plus grand nombre.

Un programme réalisé avec les adhérents, les élus et les salariés sera proposé tout au long de ce samedi après midi et nous espérons pouvoir renouveler dès le mois d’octobre notre journée sur l’éco_responsabilité que nous avons mis entre parenthèse en 2009 pour cause de travaux.

Et puis, enfin je vous ferai un aveu … Le Seignanx a bien voulu m’envoyer siéger tout là haut à Mont de Marsan au Conseil Général. C’est aussi un bonheur et un honneur… Pourtant pour moi, les berges de la Midouze ne vaudront jamais celles de notre Adour qui coule tout en bas, et jamais je ne trouverai tout là haut les senteurs d’Arremont.

Je vous remercie

Ce que cache la réforme territoriale



Après la suppression de la taxe professionnelle effective au 1er janvier, le gouvernement doit proposer le 19 janvier au Parlement, de nouvelles réformes concernant les collectivités territoriales.
Ces projets de loi, qui masque une opération de recentralisation massive, vont continuer d’aggraver la situation financière des familles. Ils vont aussi réduire les services publics de proximité en limitant les moyens d’action des collectivités.
Déjà les premiers effets de la suppression de la taxe professionnelle, décidée à la va-vite, sont inquiétants. Pour le Conseil général des Landes, cette taxe versée par les entreprises représentait en 2009 49% de ses ressources fiscales, soit 60 millions d'euros. Elle est remplacée depuis le 1er janvier par une contribution économique sur la valeur ajoutée collectée au niveau national puis redistribuée aux collectivités. En 2010, l'Etat s'est engagé à compenser intégralement aux départements et aux régions le manque à gagner, soit environ 12 milliards d'euros. Mais à quel prix ?

Les ménages pénalisés

Dès cette année, l'allégement de l'impôt sur les entreprises se traduira au plan national par une augmentation des prélèvements sur les ménages estimés à 4 milliards d'euros.
Pour 2011 et au delà, les mécanismes de compensation de la taxe professionnelle( 6 milliards d'euros par an) restent flous.
Le risque est grand, à la lumière de l’expérience, que l’Etat fige ces dotations les années suivantes et s’en serve comme variable d’ajustement budgétaire sauf à laisser filer un déficit galopant.
Dans tous les cas, les collectivités seront toujours plus dépendantes de l’Etat et les ménages encore plus soumis à contribution.

Les associations menacées

Mais ce n’est pas tout. La réforme territoriale, qui pointe à l’horizon est tout aussi préoccupante.
Le gouvernement envisage, sous prétexte de clarification et d’économie, de restreindre considérablement les compétences des Régions et des Départements en supprimant la clause dite de compétence générale. Elle permet aujourd’hui aux élus de décider des politiques publiques à mettre en oeuvre à l’échelle de leur territoire dans des domaines aussi variés que le développement économique, l’environnement, l’aide aux communes, la prévention, la culture et le sport. Et demain ?
Si la réforme reste en l’état, les départements ne pourront plus exercer pleinement leurs missions de solidarité sociale et territoriale, notamment en direction des communes et des associations.

Moins de proximité

Le troisième projet de cette réforme institutionnelle concerne la suppression des mandats de conseillers généraux et régionaux auxquels se substituerait en 2014 la création de conseillers territoriaux communs aux deux assemblées.
En supprimant les conseillers généraux et les conseillers régionaux et en créant un seul mandat pour les collectivités, la réforme institutionnalise le cumul des mandats alors que les citoyens demandent au contraire plus de disponibilité et de proximité.
Quant au mode de scrutin à un tour, il ne fait pas l'unanimité, loin s'en faut. Il a d'ailleurs suscité d’extrêmes réserves du Conseil d’Etat quant au respect de l’égalité et de la sincérité des suffrages découlant de son application.
En réalité, cette batterie de réformes, traitée morceau par morceau, n’a qu’un seul but : réduire la liberté d’action et d’initiative des collectivités à travers une recentralisation des pouvoirs. Un tour de passe-passe met donc en péril la démocratie locale en réduisant le choix des citoyens.
Au final, cela pèsera lourd sur la qualité du service public apporté aux habitants



Venez signer la pétition :

http://www.restonsxl.com/

Le service public, c’est notre bien commun ! Ensemble, usagers, élus, agents publics, agissons

La fédération des Landes du Parti Socialiste soutient cet appel des syndicats et appelle à manifester aux côtés des syndicats le Jeudi 21 Janvier à 10h30 à la caserne Bosquet à Mont de Marsan.

Le Gouvernement continue à s’attaquer frontalement à la Fonction publique et aux services publics. Le Président de la République revendique clairement cette politique qui a amené à supprimer plus de 100 000 emplois dans la fonction publique d’Etat depuis 2007.
Cette politique est aggravée par les attaques contre le statut, l’individualisation des rémunérations et la mise en concurrence des agents, les effets de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) et de la Réorganisation administrative territoriale de l’Etat (RÉATE) qui ont des conséquences néfastes sur les conditions de travail des personnels et sur la qualité du service public rendu à la population.



L’Education nationale, déjà mise à mal par une saignée sans précédent de ses effectifs, l’Enseignement Supérieur et la Recherche, sont frappés de plein fouet par des réformes plus régressives les unes que les autres. L’hôpital public, asphyxié par une pénurie gravissime d’emplois et une recherche de rentabilité à tous crins, est en danger. Le Gouvernement fait pression sur les collectivités territoriales pour qu’elles appliquent scrupuleusement le même dynamitage de la fonction publique. De plus, le projet de loi sur les collectivités territoriales constitue un recul démocratique important.

Face à la politique destructrice du Gouvernement, les personnels organisent la résistance. Depuis des mois, les mobilisations se succèdent (agents territoriaux, hôpitaux publics, la Poste 18 mois de lutte, l’éducation, la culture, l’ONF, la DGCCRF, les finances publiques, l’équipement…) que nous soutenons totalement.

Alors que, pour répondre aux exigences de la situation sociale, le rôle de la fonction publique et des services publics n’a jamais été aussi important, il est urgent notamment :

· de créer les emplois nécessaires et de donner les moyens aux services publics de répondre aux besoins croissants de la population partout sur le territoire ;

· de revenir sur les suppressions au budget 2010 et pourvoir aux remplacements des départs en retraite ;

· d’assurer le maintien et la progression du pouvoir d’achat de tous les personnels par l’augmentation du point d’indice et une reconstruction de la grille ;

· d’abroger la loi dite de « mobilité » ;

· de prendre des mesures pour combattre la précarité ;

· de retirer les projets actuels de la réforme territoriale et de la suppression de la taxe professionnelle ;

· d’organiser un vaste débat citoyen, avec les personnels et les usagers, sur l’organisation des missions publiques en préalable à toutes réformes ;

· de réformer la fiscalité locale pour qu’elle assure le financement pérenne des missions et de l’emploi et la résorption des inégalités de ressources entre les collectivités.

Sur ces revendications, nous appelons l’ensemble des personnels des fonctions publiques à se mettre en grève et à manifester avec les usagers, le 21 janvier

2010 à Mont de Marsan


(10h30, Place de la Caserne Bosquet)

Un an après Klaus : bilan et propositions des Socialistes

Quasiment un an jour pour jour après la tempête qui a ravagé notre région et plus particulièrement notre département et sa forêt, la fédération des Landes du Parti socialiste organisera une table ronde sur le bilan que nous pouvons dresser et sur les propositions des socialistes.


Samedi 23 janvier de 9H30 à 14H
à SABRES,
à l’Auditorium de Marquèze

9h30 Accueil des participants
10h accueil de Gérard Moreau, Maire de Sabres
Ouverture par Renaud Lagrave, Premier secrétaire fédéral
Table ronde “Bilan et Propositions” animée par Xavier Fortinon,
Vice-président du Conseil général, délégué à la forêt, déclinée en 4 thèmes :
1 - La sécurité du massif avec Robert Cabe, Président du SDIS
2 - L’enfouissement des réseaux avec Alain Siberchicot, Président du Sydec
3 - Le point de vue des maires avec Dominique Coutiere, Maire de Labrit,
Président de l’association des communes forestières sinistrées
4 - La filière forêt-bois, reconstitution, emploi, avec Jean-Marc Billac,
Conseiller forestier de la Chambre d’agriculture
11h45 Intervention d’Henri Emmanuelli
12h15 Conclusion par Alain Rousset
13h Clôture apéritif

XL'R ajuste son réseau

A partir du 4 janvier 2010, le réseau de transports XL'R offre un maillage plus complet aux usagers de transports en commun dans le département.


Voici les principales modifications opérées sur le réseau XL'R dès le 4 janvier 2010 sur le canton du Seignanx :

Ligne 5 : Soustons / Bayonne

- Ajout de deux services aux heures creuses améliorant notamment les correspondances train.

- Ajout de 7 arrêts (2 à Seignosse, 1 à Hossegor, 2 à Capbreton, 1 à Labenne et 1 à Tarnos). Ces arrêts ne seront desservis que par les services 3, 4, 5 et 6 dans le sens nord / sud, et 2, 3, 4 et 5 dans le sens sud / nord.

Ligne 26 : Biarrotte / Bayonne

- Ajustements horaires mineurs pour permettre le passage par le bourg de Saint-Martin de Seignanx.

- Ajout d’un arrêt dans le bourg de Saint-Martin desservi par un service sur deux.


Plus d'informations sur le site de la RDTL : www.rdtl.fr