Saint-Martin-de-Seignanx - Piste cyclable sur la RD 26

Je vous invite à découvrir l'article Sud-Ouest du mercredi 1er août concernant ma réponse à l'association des riverains du Seignanx. Pour en savoir plus, vous trouverez à la suite de l'article mon courrier de réponse dans sa version intégrale.



Sud-Ouest du 1er août 2012
Par Claude Paucton


L'association Les Riverains du Seignanx, représentée par son président Jacques Girault et sa vice-présidente Florence Bilhere, avait remis en juin au maire de la commune et au Conseil général des Landes une pétition portant sur la création de pistes cyclables no-tamment sur Saint-Martin-de-Seignanx.
Le président de la commission environnement du Conseil général des Landes a pris connaissance du document avec « la plus grande attention ». À propos de la création d'une voie cyclable entre Saint-Martin-de-Seignanx et Ondres par la RD 26, l'élu note « que toutes les Communautés de communes du littoral ont choisi de prendre la compétence cyclable, sauf certaines du Seignanx. En effet, alors que le transfert de la compétence cyclable avait été mis au vote du conseil communautaire, les communes de Tarnos et de Saint-Martin-de-Seignanx s'y sont opposées, ce qui a abouti à une situation regrettable de blocage. Il appartient à ces communes d'assumer pleinement les conséquences de leur choix ».
Le conseiller général précise que le Département « ne peut se substituer aux collectivités ayant la compétence cyclable. Dans ce sens, je vous invite à vous tourner vers les communes situées sur le tracé de la RD 26 et à leur exposer votre projet »



Mon courrier du 3 juillet 2012

Monsieur le Président,

C’est avec la plus grande attention que j’ai pris connaissance de la pétition que votre association a réalisée, portant sur la création d’une voie cyclable entre Saint-Martin-de-Seignanx et Ondres par la RD26.

Président de la Commission environnement du Conseil général des Landes, j’ai souhaité faire du développement des infrastructures cyclables et des modes de déplacements doux un point central de la  politique mobilité et environnement du Département.

Depuis 2006, le schéma départemental cyclable a permis de co-financer à hauteur de 3,18M€ 32 projets, soit 171 km de pistes cyclables dans notre département. En 2009, l’adoption du schéma vélo du littoral aquitain par le GIP Littoral a permis quant à lui, en associant des financements FEDER (30%), Etat (20%), Région (15%), Département (15%) et Communautés de communes ou ONF (20%), de financer 12 opérations situés dans le périmètre du GIP Littoral.

Pour permettre leur financement dans le cadre du schéma vélo du littoral aquitain, les règlements prévoient que la Maîtrise d’ouvrage des projets soit  portée par les communautés de communes, ainsi financées à hauteur de 80% par l’ensemble des partenaires. Devant cette opportunité, toutes les communautés de communes du littoral ont choisi de prendre la compétence cyclable, sauf la Communauté de communes du Seignanx. En effet, alors que le transfert de la compétence cyclable avait été mis au vote du conseil communautaire, les communes de Tarnos et Saint-Martin-de-Seignanx s’y sont opposées, ce qui a abouti à une situation regrettable de blocage. Il appartient à ces communes d’assumer pleinement les conséquences de leur choix.

Sur ce territoire, il en résulte que les communes ont compétence à porter les projets d’infrastructures cyclables, sans  cofinancement possible  puisque la démarche dans ce cas ne serait pas intercommunale.

Pour autant, et devant la nécessité de développer les infrastructures cyclables, le Département a décidé de porter la Maîtrise d’Ouvrage et de financer sans l’aide des communes le projet de véloroute de la RD74 le long de l’Adour en associant Région, État et Europe pour un montant de travaux s’élevant à 3M€.

En outre, si le Conseil général a montré depuis plusieurs années sa volonté forte, au-delà de ses compétences obligatoires, à favoriser le développement d’infrastructures cyclables, il ne peut se substituer aux collectivités ayant la compétence cyclable. Dans ce sens,  je vous invite à vous tourner vers les communes situées sur le tracé de la RD26 et leur exposer votre projet.

Enfin, je vous informe que j’ai interpellé la direction de l’Aménagement du Conseil général concernant le problème de sécurité posé par la présence récurrente de véhicules stationnés sur la piste cyclable le long de la RD26 au niveau de l’ESAT Espérance EMMAÜS. Une discussion avec la direction de l’ESAT portant sur un accroissement de la capacité du parking a été entamée, et une réflexion est actuellement menée par les services du Conseil général sur l’aménagement et la sécurisation de la piste cyclable. Je ne manquerai pas de vous informer de toute avancée significative sur ce dossier.

Restant disponible et à votre écoute concernant le développement des infrastructures cyclables sur notre territoire, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sincères salutations.

Lionel CAUSSE
Conseiller général