En 2013, le Conseil général investira 100 millions d'euros
09-01-2013 - site du CG40
 
Lors des voeux aux corps constitués, Henri Emmanuelli, président du Conseil 
général des Landes, a dressé un panorama de la situation économique et brossé à 
grands traits les orientations de la politique du Département pour 2013. 
Morceaux choisis. 
La situation économique"L'année 2012 a été contrastée. 
Les élections du printemps ont escamoté l'ampleur et la gravité de la crise. La 
maîtrise des finances publiques est une nécessité mais ne peut être un objectif. 
L'affaissement de la croissance dans la zone euro conduira les dirigeants à 
prendre des initiatives de relance. Nous ne pourrons pas rembourser nos dettes 
sans revenus supplémentaires."
La compétitivité"Il ne faudra pas que le plan de 
compétitivité se transforme en plan d'opportunité pour les grandes entreprises. 
J'espère que le Parlement exigera des contreparties aux crédits d'impôt."
L'emploi
"C'est la priorité. Les emplois d'avenir ne suffiront pas à redresser la courbe du chômage. En 2012, 21 000 entreprises se sont adressées à la Caisse des Dépôts pour reconstruire leurs fonds propres. Seulement 800 dossiers ont été acceptés. Dans un pays, qui possède l'un des taux d'épargne les plus élevés au monde (16% du PIB), l'argent doit être mieux utilisé et l'épargne dirigée vers les investissements."
"C'est la priorité. Les emplois d'avenir ne suffiront pas à redresser la courbe du chômage. En 2012, 21 000 entreprises se sont adressées à la Caisse des Dépôts pour reconstruire leurs fonds propres. Seulement 800 dossiers ont été acceptés. Dans un pays, qui possède l'un des taux d'épargne les plus élevés au monde (16% du PIB), l'argent doit être mieux utilisé et l'épargne dirigée vers les investissements."
La conjoncture landaise" La croissance démographique 
reste forte, avec aujourd'hui près de 400 000 habitants. Mais cela n'empêche pas 
le chômage d'augmenter: + 10% en 2012. Le chômage frappe d'abord les séniors et 
les jeunes. Nous continuerons de soutenir le développement économique en créant 
de nouvelles zones d'activités, en participant au financement des 
infrastructures et en aidant directement les entreprises sous forme d'avances 
remboursables."
Les freins aux projets"L'état d'esprit ambiant 
m'inquiète. Chaque fois qu'il y a un projet dans ce département, on voit une 
association le combattre avant même qu'il ne soit configuré. C'est la marque 
d'une société sur le reculoir, frappée par un conservatisme crispé. En économie, 
la psychologie est un élément essentiel. C'est la raison pour laquelle, nous 
sommes pour le progrès, pour la LGV et pour les investissements industriels. Je 
ne souhaite pas que les Landes deviennent un conservatoire pour les générations 
futures."
Atlantisud"On a parlé de danseuse du Président du 
Conseil général à propos d'Atlantisud. Depuis 2008, il y a eu sur cette zone 
d'activités 46M€ d'investissements privés et la création de 560 emplois. Des 
danseuses comme cela, j'en veux bien tous les jours. Je suis même prêt à fournir 
les chaussons et les tutus."
Le Conseil général investira" Nous prévoyons de 
conserver un niveau d'investissement élevé, 100 millions d'euros. Avec deux 
secteurs prioritaires: les infrastructures et l'éducation.  Dans un budget 
contraint par la hausse des dépenses sociales obligatoires que nous ne décidons 
pas et par une baisse des recettes, nous limiterons la progression des dépenses 
de gestion à l'inflation. Nous n'augmenterons la taxe sur le foncier bâti que de 
1%."
La solidarité avec les territoires
"Nous serons aux côtés des communes et des intercommunalités, à travers les syndicats mixtes, les fonds de développement local et les aides directes. Une enveloppe de 27M€ est prévue pour soutenir les projets communaux et nous ferons, en matière de voirie, un effort particulier pour le réseau de 4ème catégorie."
"Nous serons aux côtés des communes et des intercommunalités, à travers les syndicats mixtes, les fonds de développement local et les aides directes. Une enveloppe de 27M€ est prévue pour soutenir les projets communaux et nous ferons, en matière de voirie, un effort particulier pour le réseau de 4ème catégorie."
Les rythmes scolaires
"La semaine de 4,5 jours fait parler. Le Conseil général ira sans hésitation dès la rentrée de septembre. Nos circuits de transport scolaire seront prêts. Ceux qui ne veulent pas appliquer la réforme à la rentrée, et c'est leur droit, devront en assumer la responsabilité. Nous ne ferons pas de circuits de transport le mercredi pour desservir des écoles vides."
"La semaine de 4,5 jours fait parler. Le Conseil général ira sans hésitation dès la rentrée de septembre. Nos circuits de transport scolaire seront prêts. Ceux qui ne veulent pas appliquer la réforme à la rentrée, et c'est leur droit, devront en assumer la responsabilité. Nous ne ferons pas de circuits de transport le mercredi pour desservir des écoles vides."
Le rôle de l'Etat
"Je lui demande de ne pas intervenir dans un projet seulement pour dire pourquoi ce n'est pas possible mais comment on peut le faire. L'Etat ne doit pas se transformer en censeur mais faciliter les projets de développement."
"Je lui demande de ne pas intervenir dans un projet seulement pour dire pourquoi ce n'est pas possible mais comment on peut le faire. L'Etat ne doit pas se transformer en censeur mais faciliter les projets de développement."
 
