Ma Tribune dans le Bulletin Municipal de
Biarrotte
« Comme chaque année, le bulletin
municipal de Biarrotte m’ouvre ses colonnes. C’est un honneur qui m’est fait et
dont je mesure la valeur, c’est une sympathie qui m’est adressée dont je suis
reconnaissant. Mais là n’est sans doute pas l’important. L’important à mes
yeux, c’est le symbole que cela représente. A l‘heure où des technocrates
s’évertuent à décrier le nombre de communes en France, à l’heure où d’autres
s’arc-boutent sur une situation qu’ils voudraient figée à jamais, d’autres ont
fait le choix de la troisième voie, celle de l’ouverture c’est bien la voie
qu’ont résolument empruntée les élus de Biarrotte.
Moteurs dans la constitution de la Communauté de Communes,
résolument actifs dans son fonctionnement, les élus de Biarrotte défendent la
commune source de proximité et d’identité et défendent aussi l’élargissement du
territoire, source de cohérence et de rationalité gestionnaire.
La création du multiple rural en est la
parfaite illustration. Créer un service de proximité, revitaliser le centre
bourg, rouvrir un espace de rencontre, c’est la politique de la Commune.
Permettre aux villages de créer leur propre autonomie, c’est celle du Conseil
Général. C’est dans ce cadre que le Conseil Général a déjà validé une
participation de 26 000 € mais aussi accompagne la Commune dans l’élaboration
du dossier qui a été transmis au Ministère pour les fonds FISAC.
Une démarche identitaire locale, une
coopération réaliste, je crois que le Centre Bourg de Biarrotte s’est enrichi
d’une belle réalisation.
Dans ce contexte de coopération intercommunale,
j’en viens tout naturellement à évoquer la place du Seignanx dans le Schéma de
Cohérence Territoriale. Elargir un territoire, mettre sa gestion et ses
objectifs en cohérence, c’était une belle ambition qui allait dans le sens de
la rupture avec certaines autarcies. La récente polémique relative au pôle
commercial et de loisirs du Seignanx en a hélas, « douché plus d’un ».
En filigrane de tous ces propos on voit sous
jacente la réforme territoriale.
Le gouvernement précédent avait créé les
fonctions de conseiller territorial, un élu multi service gérant tantôt la
région, tantôt le département. Certes, cela éliminait un échelon du mille
feuilles de la gestion territoriale et cela pouvait engendrer des économies,
mais cela éloignait cet élu, lui enlevant toute proximité, le noyant dans une
nébuleuse improbable.
Le Conseiller territorial vient d’être
supprimé, et c’est heureux. Parallèlement l’élection du Conseiller général sera
reportée à 2015.
Je serai bien sûr heureux d’écrire en ces
colonnes une année de plus, je le serai encore plus d’être au service de
Biarrotte et de ses habitants. »
Lionel Causse