Première pierre pour Les Roitelets



Malgré une météo exécrable, officiels et nombreux Biaudossais ont tenu à être présents pour la pose de la première pierre de la résidence Les Roitelets, ce dernier samedi. Pour le COL, c'est la seconde réalisation en locatif sur le territoire de la commune. La résidence Capranie a été livrée en 2002 et comportait quatre logements.

Concernant Les Roitelets, le maître d'œuvre est Serge Hiquet et le chantier a démarré le 26 juillet 2010. Le terrain a été acheté 36 000 euros à la municipalité pour une superficie de 1 537 m2. La résidence comportera huit logements locatifs, en deux petits collectifs R + 1, deux T 2 de 48 m2 et six T 3 de 68 m2 pour une surface totale habitable de 501 m². Les loyers au m2 seront respectivement de 5,40 € pour les T 3 et de 4,79 € au m2 pour les T 2 (loyers prévisionnels au m2 de surface utile). Le prix de revient sera de 740 918 euros. Le financement est assuré par une subvention de l'Etat à hauteur de 22 000 euros, du Conseil régional pour 44 552 euros de la Communauté des communes du Seignanx pour 24 000 euros, de prêts long terme de 491 997 euros et 110 210 euros et de fonds propres du COL à hauteur de 48 160 euros.

Parmi les élus, on remarquait la présence de Jean-Pierre Dufau, député-maire de Capbreton, Lionel Causse, conseiller général des Landes, Pierre Latour, maire de Saint-Barthélémy, Hervé Segui, maire de Biarrotte, Jean-Marc Larre, président de la Communauté des communes du Seignanx et maire de Biaudos.

Dans son discours, Jean-Marc Larre a expliqué la raison du nom, Les Roitelets, donné à la résidence : au siècle dernier, cet emplacement recevait le terrain de basket des Roitelets, équipe du village qui faisait alors trembler toutes les équipes de Chalosse… Il devait notamment déclarer : « Un toit, c'est bien souvent une condition essentielle pour s'insérer ou se réinsérer dans la vie publique. Cette nouvelle résidence répondra bien à ce besoin. Elle permettra l'accueil et l'intégration harmonieuse de nouveaux habitants. Elle permettra à nos jeunes de ne pas quitter leur commune, s'ils le veulent et sûrement à nos anciens, dont les maisons sont devenues trop grandes, de s'installer dans un logement mieux adapté à leur âge. »


Sud Ouest Claude Paucton